FAQ Helpie
Questions: Certaines personnes nous demandent avec quelles autorités rabbiniques l’Institut Pouah est en contact et fixe ses décisions Halakhiques ?
Réponses: L’Institut Pouah a été créé il y a plus de 30 ans sur l’initiative de l’ancien grand rabbin d’Israël Mordeh’ay Elyaou zl. Il a été le guide spirituel et Halakhique de notre action.
Au fils des années l’Institut Pouah est entré en contact avec différents rabbins de différents milieux afin d’adapter nos réponses aux couples. Les rabbins-conseillers de Pouah prennent conseil auprès d’eux lorsque se présentent des cas compliqués ou des nouveautés médicales. Ces autorités rabbiniques envoient aussi régulièrement des couples prendre conseil auprès de l’Institut pouah.
Les rabbins-conseillers de l’Institut Pouah sont tous diplômés du rabbinat d’Israël. Certains sont Dayanim.
La liste des décisionnaires rabbiniques qui sont en contact fréquent avec l’Institut Pouah est très longue. Pour simplifier les choses je vais établir la liste des rabbins qui ont participé aux publications de l’Institut Pouah. C’est à dire qu’il s’agit de rabbins qui ont répondu à nos questions et qui ont été la base de l’élaboration des trois volumes de SEFER POUAH et des volumes de CHOUT POUAH. Ces publications sont devenues des références dans le monde de la Halakha. Cette participation démontre la place qu’a l’Institut Pouah dans le monde rabbinique et la reconnaissance des rabbins, même si certaines de nos décisions ne vont pas toujours selon leurs avis. Mais cela fait partie des discussions de Halakha car elle n’est pas toujours uniforme. Prions pour la venue du Machiah’ et le rétablissement du Sanhedrin qui nous éclaira et tranchera sur certaines grandes questions. Le rav Menachem Burstein, qui a créé cet institut, est un homme de Chalom qui recherche à unifier et rassembler le monde rabbinique sans pou autant effacer les différences.
Cette liste n’est pas exhaustive
Rav | Abergel Elyaou | Rav | Ovadia Yossef zl. | ||
Rabbi | Amchinov | Rav | Yaakov Ariel | ||
Rav | Asher Weiss | Rav | Yekoutiel Farkach | ||
Rav | Avigdor Newenzal | Rav | Yistkhak Zilberstein | ||
Rav | Avraham Chapira zl. | Rav | Yitkhak Yossef | ||
Rav | Chalom Messas zl. | Rav | Zalman Nehemia Goldberg zl | ||
Rav | Chamay Gross | Rav | Zvi Herchel Sheh’eter | ||
Rav | Mordeh’ay Gross | ||||
Rav | Chlomo Amar | ||||
Rav | Chlomo Dayh’ovski | ||||
Rav | David Abouh’astira | ||||
Rav | David Kahan | ||||
Rav | David Tendler | ||||
Rav | Dov lior | ||||
Rav | Elyaou Bakchi Doron | ||||
Rav | Israel Ganz | ||||
Rav | Meir Mazouz | ||||
Rav | Moché Halberstam zl. | ||||
Rav | Mordeh’ay Elyaou zl. |
Question :
Bonjour Rav, ma femme et moi faisons notre Alya au mois d’août. En France nous étions en processus de FIV suivi par un docteur en partenariat avec l’Institut Pouah. Comment se passe la FIV en Israël ? Est-elle remboursée ?
Est-il possible d’être suivis par un bon médecin francophone qui travaille avec Pouah ?
Réponse :
Chalom
D’abord je vous souhaite BAROUKH ABA à la maison ! c’est génial. Je suis impatient de faire votre connaissance.
Les FIV sont faites dans les hôpitaux israéliens et il y en a dans tout le pays.
Pour les prises en charge cela dépend du nombre d’enfant que le couple a déjà (ou non). Les FIV sont prises en charge à 100 pourcents tant que vous n’avez pas deux enfants et cela jusqu’à l’âge de 45 ans pour la femme. Après cet âge cela n’est plus pris en charge. Le nombre de FIV est illimité tant que vous n’avez pas deux enfants. Si vous avez B’H déjà deux enfants, ce sont les mutuelles des Koupat H’olim (caisse de maladie) qui prennent en charge jusqu’à un certain plafond de remboursement. Toutes les Koupot H’olim financent les FIV.
Il y a quelques médecins francophones spécialistes de fécondité qui travaillent à la Koupat H’olim, mais lorsqu’il s’agit de FIV, elles sont gérées par un Staff à l’hôpital et non par un médecin unique du début à la fin. En général le processus commence par aller chez un médecin à la Koupat H’olim pour monter un dossier et avoir l’autorisation de faire la FIV. Ensuite la fiv se fait à l’hôpital et non par UN médecin du début à la fin. Il est possible de prendre un médecin qui gère tout du début à la fin mais dans ce cas c’est en privé. Parfois la Koupat H’olim participe aussi aux frais des médecins privés.
Toutes les Koupat H’olim, tous les hôpitaux et tous les médecins israéliens travaillent avec l’institut Pouah.
Je vous propose cependant d’être en contact avec nous afin de vous donner des conseils et vous orienté selon votre lieu d’habitation et votre dossier médical avant de commencer le processus.
Prenez soin de photocopier votre dossier médical de France pour que le médecin israélien ne soir pas obliger de tout recommencer. Si votre médecin français peut écrire un résumé en anglais c’est encore mieux (ou en français). Si vous avez besoin que je résume le dossier en hébreu cela sera possible cela fait parti aussi de notre rôle.
Je suis bien sûr à votre disposition ainsi que toute l’équipe de l’institut pouah
Bonne Alya
Il est bien sûr préférable que la ponction des ovocytes se fasse après le Mikvé puisque le couple doit apporter du sperme au laboratoire le matin même de la ponction des ovocytes. Pour cela le couple aura un rapport intime avec un préservatif stérile à la maison et le recueil sera ensuite remis au laboratoire. Il est donc important de programmer la ponction après le Mikvé pour que cette relation puisse avoir lieu. Mais parfois le médecin n’arrive pas à synchroniser la ponction et l’immersion au Mikvé. La femme a par exemple une réponse ovarienne telle que les follicules grandissent très rapidement. Dans ce cas vous devez être en contact avec votre rabbin pour recevoir des recommandations. Les conseillers de l’institut Pouah sont bien-sûr à votre disposition. Chaque couple est un cas particulier et la réponse sera adaptée aux différents paramètres. La FIV commence par une stimulation ovarienne. Le but de la stimulation ovarienne est d’obtenir le maximum d’ovocytes sans provoquer d’hyperstimulation. Selon le profil de la patiente, plusieurs protocoles sont possibles. Le choix du protocole dépend du profil hormonal de la femme, de sa réserve ovarienne et de sa réaction aux stimulations des cycles antérieurs s’il y en a eu. Durant la période d’injection des hormones qui dure en moyenne 10-12 jours votre médecin fera un contrôle de la stimulation par échographies et par dosages hormonaux et au besoin il pourra adapter les doses jusqu’à la maturation des ovocytes. 36 heures après la maturation se déroulera la ponction des ovocytes. Il est donc important de faire le Effesek Taara le plus vite possible et d’être en contact avec votre rabbin au cas où vous avez des doutes sur la propreté de ce Effesek Taara ou des Bédikot des 7 jours de propreté pour ne pas rajouter des jours en plus.
Le recueil des ovocytes (ponction folliculaire) est réalisé sous anesthésie générale. Le gynécologue ponctionne les follicules à l’aide d’une longue aiguille. Cette aiguille ne rentre pas dans l’utérus, elle pénètre uniquement juste à côté du col de l’utérus et traverse les parois du vagin afin d’arriver jusqu’à l’ovaire. La procédure dure environ un quart d’heure. Il est donc normal d’avoir un léger saignement mais ce sang est considéré comme une blessure dans le vagin ce qui ne rend pas Nida. Les ovocytes aspirés sous échographie seront fécondés ensuite par le sperme du conjoint dans le laboratoire.
Conclusion: la ponction des ovocytes ne rend pas nida
Le transfert d’embryons est indolore et il ne nécessite pas d’anesthésie. Le transfert en lui-même se fait sous échographie. Les embryons baignant dans une goutte de milieu de culture sont aspirés à l’aide d’un fin tube souple (cathéter) qui est introduits jusqu’au fond de l’utérus où ils sont déposés. Le diamètre extérieur du cathéter est de deux millimètre au maximum de sorte qu’il n’y a pas de dilatation du col qui pourrait rendre Nida.
Parfois le médecin blesse le col de l’utérus lors du transfert mais cela est considéré comme un PETSA, une blessure qui ne rend pas nida non plus. Je conseil de mettre des sous-vêtements de couleurs claires de sorte que s’il y a eu petite blessure qui provoque des taches, nous pourrons plus facilement les autoriser.
Conclusion : le transfert d’embryons ne rend pas nida
Réponse : il est courant de procéder à des tests génétiques avant le mariage (ou avant de faire un traitement de fécondation in vitro). Pour comprendre la signification de ces tests il faut savoir que les généticiens distinguent entre les maladies génétiques dites récessives et les maladies dites dominantes. Lorsque la maladie est récessive, cela signifie que l’enfant risque d’être malade uniquement si ses deux parents sont porteurs de la même mutation génétique et que chacun d’eux lui a transmis cette mutation (un risque de 25 pourcent à chaque grossesse). Si seulement un des deux parents est porteur de la mutation, il n’y a pas de risque pour l’enfant. Le but de l’examen génétique prémarital est donc de faire un profil génétique des deux futurs époux afin de vérifier s’ils sont porteurs tous les deux de la même mutation qu’ils risqueraient de transmettre à leurs enfants. Ces examens sont très développés en Israël car il s’avère que dans la population juive certaines maladies sont plus fréquentes. Quelques-unes sont graves et risquent de provoquer une souffrance terrible et parfois une mort très prématurée. Certaines maladies sont plus fréquentes chez les juifs d’origines ashkénazes et d’autres chez les juifs d’Afrique du Nord, du Yémen et d’Irak. Une partie de ces maladies existe dans toute la population juive sans distinction. Pour éviter la naissance d’un enfant malade ou d’être confrontés à un problème d’interruption de grossesse, il est recommandé de faire cette vérification avant le mariage. Il est possible de faire ces tests à la koupat H’olim. Pour cela, il faut prendre un rendez-vous avec une infirmière spécialisée dans ce domaine pour fixer la liste des mutations conseillées. Cela s’appelle dans le jargon médical israélien : “Bédikat Séker Guénéti”. Une partie des tests est gratuite, une autre payante. Il existe une autre option que l’institut Pouah encourage : il s’agit de l’Institut Dor Yécharim. Il propose aux futurs époux de faire cet examen avant le mariage. La particularité de cet institut est de ne dévoiler au couple les détails des résultats. Dans le cas où les deux futurs époux seraient porteurs de la même maladie, Dor Yécharim les mettra en garde du danger potentiel ce qui leur permettra de prendre certaines précautions. Dans le cas où seulement un des futurs époux est porteur d’une mutation génétique, ce fait ne sera pas dévoilé au couple étant donné que cela n’a pas d’influence sur le futur bébé. Cette politique permet d’éviter annulation d’un mariage sans raison véritable et préserve les familles de stigmatisation. Il n’y a aucun problème hilkhatique à vérifier cela, puisqu’il s’agit d’une simple prise de sang et les rabbins encouragent les jeunes futurs époux à la faire. Si les tests révèlent que les futurs époux sont tous les deux porteurs de la même maladie, certains préfèreront ne pas se marier et d’autres se marieront en sachant qu’ils devront prendre des précautions particulières afin d’éviter la transmission de la maladie. Les conseillers de l’institut Pouah sont bien-sûr à votre service pour répondre à vos questions.
Réponse: Pour adopter un enfant en Israël il faut avoir la nationalité israélienne est y vivre durant les 5 dernières années. L’écart maximal des âges des parents adoptifs et de l’enfant de seront pas de plus de 43 ans. Une série de tests sera effectuée pour vérifier que le couple est apte à élever un enfant dans les meilleures conditions: états de santé des parents, logement, situation financière etc.
C’est une procédure très longue qui peut durer prêt de 6 ans. Si les parents adoptifs acceptent d’adopter une enfant souffrant d’une malformation ou d’une maladie ou un enfant de plus de deux ans, la procédure peut être plus courte.
Le seul organisme habilité à traiter les dossiers d’adoption est le CHEROUT LEMAAN AYELED. Il y a un bureau à Béer cheva, à Tel Aviv, à Jérusalem et à Haïfa.
Vous pourrez lire les détails du processus sur le site internet du ministère des affaires sociales. Vous y trouverez aussi les coordonnées: https://www.molsa.gov.il/Populations/Youth/Adoption/Families/Pages/MT01_02_03.aspx
Il existe aussi une autre formule possible: Michpakhat Omna. C’est-à-dire être une famille d’accueil pour un enfant qui a des parents mais qui n’ont pas la possibilité de l’éduquer. Dans ce cas la famille d’accueil prend en charge l’enfant chez elle moyennant rémunération de l’état d’Israël et s’occupe de lui. L’enfant n’est pas déconnecté totalement de ses parents biologiques. Cela dépend bien sûr du cas spécifique. Cette procédure est beaucoup moins longue et moins complexe que l’adoption. Dans certains cas, l’enfant qui est placé en famille d’accueil pourra être adopté après un ou deux ans.
Des associations désignées par l’état d’Israël sont responsables de ce type de demande. par exemple Summit Institute : https://www.summit.org.il/foster
Est-il autorisé d’utiliser un préservatif ?
Réponse: Cela dépend du but de l’utilisation. Si l’intention est de l’utiliser comme moyen de contraception cela est unanimement interdit par tous les décisionnaires rabbiniques car l’épanchement séminal volontaire en dehors des voies vaginales est considéré par le judaïsme comme un acte interdit (Choulkhan Aroukh, Even ha Ezer, 23-1). La genèse (chap.38, 6-10) nous décrit : “Alors Yéhouda dit à Onan son fils : épouse la femme de ton frère en vertu de la loi du lévirat afin de constituer une postérité à ton frère ; Onan comprit que cette postérité ne serait pas la sienne. Alors chaque fois qu’il approchait la femme de son frère, il détruisait sa semence à terre, afin de ne pas donner de postérité à son frère. Sa conduite déplut à Dieu qui le fit mourir de même ». De ce passage biblique, le talmud (Nida 13a) conclu qu’il est interdit de faire couler du sperme en vain. Cette faute est considérée par le Choulkhan Aroukh comme l’une des plus grandes fautes du judaïsme.
Par contre lorsqu’un couple doit faire des traitements de fécondité type insémination artificielle du conjoint ou une fécondation in vitro alors la Halakha exige l’utilisation d’un préservatif stérile dédié spécifiquement au traitement de PMA.
Vous trouverez un article sur le sujet sur notre site: https://www.pouah.fr/spermogramme-et-judaisme/
Je désire prier pour avoir d’autres enfants. Quelles prières sont conseillées ?
Réponse: Nous avons édité un fascicule de prières. Envoyez-nous vos coordonnées mail via ce site afin que nous vous l’envoyions dès que possible.
Vous pouvez bien sur nous communiquer votre prénom et celui de votre maman et nous vous associerons à nos prières
Faites nous parvenir de bonnes nouvelles.
Est-il possible de réduire le nombre de jours précédant le mikvé dans le cas où celui-ci tombe après la période d’ovulation et de ce fait ne permet pas la procréation ?
Réponse: Après en avoir discuté avec les grands décisionnaires rabbiniques la réponse est unanime: Il n’est pas possible de réduire les 7 jours que l’on appelle “les jours de propreté”. Ce principe de 7 jours a été fixé déja à l’époque du talmud et il est considéré comme une loi de base connue et reconnue par tous. Alors comment faire lorsque l’ovulation tombe toujours avant le mikvé?
Il faut distinguer deux cas de figure:
- Parfois ce n’est pas l’ovulation qui est précoce mais le mikvé qui est retardé, c’est à dire que la femme va se tremper au 15e jour du cycle (par exemple). Dans ce cas il faut analyser la raison: Peut-être que cette femme ne connait pas les lois de nida et qu’elle repousse le mikvé par excès de zèle, peut-être que le flux est trop long et qu’il faut le réduire par des traitements classiques ou à base de plantes.
- Si c’est l’ovulation qui est précoce, il est possible de la décaler par traitements classiques et si malgré tous ces efforts la situation ne change pas, seule l’insémination sera possible mais pour cela il faudra avoir une autorisation rabbinique et une supervision rabbinique des traitements effectués dans le laboratoire. Une supervision rabbinique des traitements est possible en Israël et aussi en France dans certains laboratoires. Avant de faire quoi que ce soit je propose à tous les couples concernés par le problème de se mettre en contact avec notre institut, l’Institut Pouah, afin de vérifier ensemble, les différentes possibilités car chaque cas est un cas particulier.
Vous pouvez lire sur notre site un article du Dr Hava-Yael Schreiber https://www.pouah.fr/les-aspects-medicaux-de-linfertilite-halakhique/
Réponse: Selon le judaïsme, il n’y a pas problème fondamental par le fait qu’une femme célibataire congèle ses ovocytes et préserve sa fécondité. Nous pensons même qu’à partir de 33 ans que cela est judicieux car cela lui évitera d’être confrontée à une question de don d’ovocyte par la suite, si elle ne se marie pas rapidement. L’âge de 33 ans semble être trop jeune pour se soucier de sa fécondité mais il faut savoir que le potentiel de fécondité d’une femme descend après 35 ans et qu’il n’est plus possible de congeler des ovocytes après 40 ans.
La loi israélienne autorise la préservation de la fécondité. Il est possible de prendre contact à l’Institut Pouah pour prendre conseil et recevoir un accompagnement adapté aux femmes célibataires qui s’intéressent à cette démarche.
L’Institut Pouah propose une surveillance rabbinique de la congélation des ovocytes et une réduction du cout auprès des hôpitaux israéliens.
Réponse: Comme nous l’avons précisé en détail dans un article publié sur ce site, les rabbins ont autorisé la prise de temperature le jour de Chabbat dans le cadre de la réalisation d’un commandemant (Mitsva). Enfanter est une Mitsva, donc prendre sa température est un acte autorisé bien qu’il n’y ait pas de maladie. Il faut rajouter à cela l’opinion de certains rabbins qui considèrent que prendre sa température diffère des autres mesures qui sont interdites le jour de chabbat. En effet, les rabbins ont interdit de prendre des mesures car cela est un acte associé généralement au travail artisanal et au commerce. Prendre la température d’un être humain ne peut pas faire partie de cette catégorie. Dans cette optique, la prise de température est permise même lorsqu’il n’y pas de Mitsva à réaliser ou qu’il n’y a pas de maladie donc aussi pour vérifier le jour de l’ovulation. Cependant il est important de préciser que seule l’utilisation d’un thermomètre au mercure ou à l’alcool est autorisée. Les thermomètres digitaux électroniques sont interdits le jour de Chabbat à moins qu’il y ait danger. https://www.pouah.fr/prendre-la-temperature-dun-enfant-le-jour-de-chabbat/
Réponse: Le créateur a prévu qu’un enfant naisse à la fin du neuvième mois, c’est pour cette raison que les décisionnaires rabbiniques interdisent de provoquer un accouchement avant la date prévue sans indication médical, pour des raisons de confort. L’argument avancé par ces rabbins est que l’accouchement est dangereux. Il est donc interdit à la mère de se mettre dans une situation de danger sans raison particulière. Lorsque l’accouchement vient naturellement alors, nous croyons que D… protège la femme qui est entrain de réalisé une Mitsva. Mais si la femme désire accoucher à une date précise par exemple: pour pouvoir être “dispo” au mariage de sa sœur, cela est interdit. Cependant si un médecin considère qu’il y a le moindre danger pour la mère ou pour l’enfant, et qu’il faille sortir le bébé rapidement, il est autorisé et même obligatoire de provoquer l’accouchement. Si le danger n’est pas imminent il est préférable de provoquer l’accouchement le plus naturellement possible, en commençant par un décollement des membranes (stripping). C’est bien sûr au médecin et à la sage-femme d’évaluer la situation et de choisir la méthode la plus adaptée possible.
Il n’y a aucune objection selon la halakha de prendre une péridurale pour soulager la femme qui accouche. Il est vrai que dans le livre de Béréchit (la Genèse), il est inscrit, après la faute d’Adan et Eve, que les femmes accoucherons dans la douleur. Cependant ce verset n’est pas considéré comme une Mitsva ou une obligation qu’il faille observer. C’est une malédiction et même avec une péridurale, un accouchement n’est pas une partie de plaisir.
Le Rav Burstein, directeur de l’Institut Pouah, répond avec humour aux femmes qui lui posent cette question : «Même si vous ne ressentez aucune souffrance durant l’accouchement, vous vous acquittez de “l’obligation” par la douleur de la piqure».
Beaucoup de femmes refusent la péridurale car elles craignent des effets secondaires possibles. Selon notre avis cette décision doit être prise par la femme selon son désir personnel après avoir pris conseil avec l’anesthésiste.
FAQ Helpie
Questions: Certaines personnes nous demandent avec quelles autorités rabbiniques l’Institut Pouah est en contact et fixe ses décisions Halakhiques ?
Réponses: L’Institut Pouah a été créé il y a plus de 30 ans sur l’initiative de l’ancien grand rabbin d’Israël Mordeh’ay Elyaou zl. Il a été le guide spirituel et Halakhique de notre action.
Au fils des années l’Institut Pouah est entré en contact avec différents rabbins de différents milieux afin d’adapter nos réponses aux couples. Les rabbins-conseillers de Pouah prennent conseil auprès d’eux lorsque se présentent des cas compliqués ou des nouveautés médicales. Ces autorités rabbiniques envoient aussi régulièrement des couples prendre conseil auprès de l’Institut pouah.
Les rabbins-conseillers de l’Institut Pouah sont tous diplômés du rabbinat d’Israël. Certains sont Dayanim.
La liste des décisionnaires rabbiniques qui sont en contact fréquent avec l’Institut Pouah est très longue. Pour simplifier les choses je vais établir la liste des rabbins qui ont participé aux publications de l’Institut Pouah. C’est à dire qu’il s’agit de rabbins qui ont répondu à nos questions et qui ont été la base de l’élaboration des trois volumes de SEFER POUAH et des volumes de CHOUT POUAH. Ces publications sont devenues des références dans le monde de la Halakha. Cette participation démontre la place qu’a l’Institut Pouah dans le monde rabbinique et la reconnaissance des rabbins, même si certaines de nos décisions ne vont pas toujours selon leurs avis. Mais cela fait partie des discussions de Halakha car elle n’est pas toujours uniforme. Prions pour la venue du Machiah’ et le rétablissement du Sanhedrin qui nous éclaira et tranchera sur certaines grandes questions. Le rav Menachem Burstein, qui a créé cet institut, est un homme de Chalom qui recherche à unifier et rassembler le monde rabbinique sans pou autant effacer les différences.
Cette liste n’est pas exhaustive
Rav | Abergel Elyaou | Rav | Ovadia Yossef zl. | ||
Rabbi | Amchinov | Rav | Yaakov Ariel | ||
Rav | Asher Weiss | Rav | Yekoutiel Farkach | ||
Rav | Avigdor Newenzal | Rav | Yistkhak Zilberstein | ||
Rav | Avraham Chapira zl. | Rav | Yitkhak Yossef | ||
Rav | Chalom Messas zl. | Rav | Zalman Nehemia Goldberg zl | ||
Rav | Chamay Gross | Rav | Zvi Herchel Sheh’eter | ||
Rav | Mordeh’ay Gross | ||||
Rav | Chlomo Amar | ||||
Rav | Chlomo Dayh’ovski | ||||
Rav | David Abouh’astira | ||||
Rav | David Kahan | ||||
Rav | David Tendler | ||||
Rav | Dov lior | ||||
Rav | Elyaou Bakchi Doron | ||||
Rav | Israel Ganz | ||||
Rav | Meir Mazouz | ||||
Rav | Moché Halberstam zl. | ||||
Rav | Mordeh’ay Elyaou zl. |
Question :
Bonjour Rav, ma femme et moi faisons notre Alya au mois d’août. En France nous étions en processus de FIV suivi par un docteur en partenariat avec l’Institut Pouah. Comment se passe la FIV en Israël ? Est-elle remboursée ?
Est-il possible d’être suivis par un bon médecin francophone qui travaille avec Pouah ?
Réponse :
Chalom
D’abord je vous souhaite BAROUKH ABA à la maison ! c’est génial. Je suis impatient de faire votre connaissance.
Les FIV sont faites dans les hôpitaux israéliens et il y en a dans tout le pays.
Pour les prises en charge cela dépend du nombre d’enfant que le couple a déjà (ou non). Les FIV sont prises en charge à 100 pourcents tant que vous n’avez pas deux enfants et cela jusqu’à l’âge de 45 ans pour la femme. Après cet âge cela n’est plus pris en charge. Le nombre de FIV est illimité tant que vous n’avez pas deux enfants. Si vous avez B’H déjà deux enfants, ce sont les mutuelles des Koupat H’olim (caisse de maladie) qui prennent en charge jusqu’à un certain plafond de remboursement. Toutes les Koupot H’olim financent les FIV.
Il y a quelques médecins francophones spécialistes de fécondité qui travaillent à la Koupat H’olim, mais lorsqu’il s’agit de FIV, elles sont gérées par un Staff à l’hôpital et non par un médecin unique du début à la fin. En général le processus commence par aller chez un médecin à la Koupat H’olim pour monter un dossier et avoir l’autorisation de faire la FIV. Ensuite la fiv se fait à l’hôpital et non par UN médecin du début à la fin. Il est possible de prendre un médecin qui gère tout du début à la fin mais dans ce cas c’est en privé. Parfois la Koupat H’olim participe aussi aux frais des médecins privés.
Toutes les Koupat H’olim, tous les hôpitaux et tous les médecins israéliens travaillent avec l’institut Pouah.
Je vous propose cependant d’être en contact avec nous afin de vous donner des conseils et vous orienté selon votre lieu d’habitation et votre dossier médical avant de commencer le processus.
Prenez soin de photocopier votre dossier médical de France pour que le médecin israélien ne soir pas obliger de tout recommencer. Si votre médecin français peut écrire un résumé en anglais c’est encore mieux (ou en français). Si vous avez besoin que je résume le dossier en hébreu cela sera possible cela fait parti aussi de notre rôle.
Je suis bien sûr à votre disposition ainsi que toute l’équipe de l’institut pouah
Bonne Alya
Il est bien sûr préférable que la ponction des ovocytes se fasse après le Mikvé puisque le couple doit apporter du sperme au laboratoire le matin même de la ponction des ovocytes. Pour cela le couple aura un rapport intime avec un préservatif stérile à la maison et le recueil sera ensuite remis au laboratoire. Il est donc important de programmer la ponction après le Mikvé pour que cette relation puisse avoir lieu. Mais parfois le médecin n’arrive pas à synchroniser la ponction et l’immersion au Mikvé. La femme a par exemple une réponse ovarienne telle que les follicules grandissent très rapidement. Dans ce cas vous devez être en contact avec votre rabbin pour recevoir des recommandations. Les conseillers de l’institut Pouah sont bien-sûr à votre disposition. Chaque couple est un cas particulier et la réponse sera adaptée aux différents paramètres. La FIV commence par une stimulation ovarienne. Le but de la stimulation ovarienne est d’obtenir le maximum d’ovocytes sans provoquer d’hyperstimulation. Selon le profil de la patiente, plusieurs protocoles sont possibles. Le choix du protocole dépend du profil hormonal de la femme, de sa réserve ovarienne et de sa réaction aux stimulations des cycles antérieurs s’il y en a eu. Durant la période d’injection des hormones qui dure en moyenne 10-12 jours votre médecin fera un contrôle de la stimulation par échographies et par dosages hormonaux et au besoin il pourra adapter les doses jusqu’à la maturation des ovocytes. 36 heures après la maturation se déroulera la ponction des ovocytes. Il est donc important de faire le Effesek Taara le plus vite possible et d’être en contact avec votre rabbin au cas où vous avez des doutes sur la propreté de ce Effesek Taara ou des Bédikot des 7 jours de propreté pour ne pas rajouter des jours en plus.
Le recueil des ovocytes (ponction folliculaire) est réalisé sous anesthésie générale. Le gynécologue ponctionne les follicules à l’aide d’une longue aiguille. Cette aiguille ne rentre pas dans l’utérus, elle pénètre uniquement juste à côté du col de l’utérus et traverse les parois du vagin afin d’arriver jusqu’à l’ovaire. La procédure dure environ un quart d’heure. Il est donc normal d’avoir un léger saignement mais ce sang est considéré comme une blessure dans le vagin ce qui ne rend pas Nida. Les ovocytes aspirés sous échographie seront fécondés ensuite par le sperme du conjoint dans le laboratoire.
Conclusion: la ponction des ovocytes ne rend pas nida
Le transfert d’embryons est indolore et il ne nécessite pas d’anesthésie. Le transfert en lui-même se fait sous échographie. Les embryons baignant dans une goutte de milieu de culture sont aspirés à l’aide d’un fin tube souple (cathéter) qui est introduits jusqu’au fond de l’utérus où ils sont déposés. Le diamètre extérieur du cathéter est de deux millimètre au maximum de sorte qu’il n’y a pas de dilatation du col qui pourrait rendre Nida.
Parfois le médecin blesse le col de l’utérus lors du transfert mais cela est considéré comme un PETSA, une blessure qui ne rend pas nida non plus. Je conseil de mettre des sous-vêtements de couleurs claires de sorte que s’il y a eu petite blessure qui provoque des taches, nous pourrons plus facilement les autoriser.
Conclusion : le transfert d’embryons ne rend pas nida
Réponse : il est courant de procéder à des tests génétiques avant le mariage (ou avant de faire un traitement de fécondation in vitro). Pour comprendre la signification de ces tests il faut savoir que les généticiens distinguent entre les maladies génétiques dites récessives et les maladies dites dominantes. Lorsque la maladie est récessive, cela signifie que l’enfant risque d’être malade uniquement si ses deux parents sont porteurs de la même mutation génétique et que chacun d’eux lui a transmis cette mutation (un risque de 25 pourcent à chaque grossesse). Si seulement un des deux parents est porteur de la mutation, il n’y a pas de risque pour l’enfant. Le but de l’examen génétique prémarital est donc de faire un profil génétique des deux futurs époux afin de vérifier s’ils sont porteurs tous les deux de la même mutation qu’ils risqueraient de transmettre à leurs enfants. Ces examens sont très développés en Israël car il s’avère que dans la population juive certaines maladies sont plus fréquentes. Quelques-unes sont graves et risquent de provoquer une souffrance terrible et parfois une mort très prématurée. Certaines maladies sont plus fréquentes chez les juifs d’origines ashkénazes et d’autres chez les juifs d’Afrique du Nord, du Yémen et d’Irak. Une partie de ces maladies existe dans toute la population juive sans distinction. Pour éviter la naissance d’un enfant malade ou d’être confrontés à un problème d’interruption de grossesse, il est recommandé de faire cette vérification avant le mariage. Il est possible de faire ces tests à la koupat H’olim. Pour cela, il faut prendre un rendez-vous avec une infirmière spécialisée dans ce domaine pour fixer la liste des mutations conseillées. Cela s’appelle dans le jargon médical israélien : “Bédikat Séker Guénéti”. Une partie des tests est gratuite, une autre payante. Il existe une autre option que l’institut Pouah encourage : il s’agit de l’Institut Dor Yécharim. Il propose aux futurs époux de faire cet examen avant le mariage. La particularité de cet institut est de ne dévoiler au couple les détails des résultats. Dans le cas où les deux futurs époux seraient porteurs de la même maladie, Dor Yécharim les mettra en garde du danger potentiel ce qui leur permettra de prendre certaines précautions. Dans le cas où seulement un des futurs époux est porteur d’une mutation génétique, ce fait ne sera pas dévoilé au couple étant donné que cela n’a pas d’influence sur le futur bébé. Cette politique permet d’éviter annulation d’un mariage sans raison véritable et préserve les familles de stigmatisation. Il n’y a aucun problème hilkhatique à vérifier cela, puisqu’il s’agit d’une simple prise de sang et les rabbins encouragent les jeunes futurs époux à la faire. Si les tests révèlent que les futurs époux sont tous les deux porteurs de la même maladie, certains préfèreront ne pas se marier et d’autres se marieront en sachant qu’ils devront prendre des précautions particulières afin d’éviter la transmission de la maladie. Les conseillers de l’institut Pouah sont bien-sûr à votre service pour répondre à vos questions.
Réponse: Pour adopter un enfant en Israël il faut avoir la nationalité israélienne est y vivre durant les 5 dernières années. L’écart maximal des âges des parents adoptifs et de l’enfant de seront pas de plus de 43 ans. Une série de tests sera effectuée pour vérifier que le couple est apte à élever un enfant dans les meilleures conditions: états de santé des parents, logement, situation financière etc.
C’est une procédure très longue qui peut durer prêt de 6 ans. Si les parents adoptifs acceptent d’adopter une enfant souffrant d’une malformation ou d’une maladie ou un enfant de plus de deux ans, la procédure peut être plus courte.
Le seul organisme habilité à traiter les dossiers d’adoption est le CHEROUT LEMAAN AYELED. Il y a un bureau à Béer cheva, à Tel Aviv, à Jérusalem et à Haïfa.
Vous pourrez lire les détails du processus sur le site internet du ministère des affaires sociales. Vous y trouverez aussi les coordonnées: https://www.molsa.gov.il/Populations/Youth/Adoption/Families/Pages/MT01_02_03.aspx
Il existe aussi une autre formule possible: Michpakhat Omna. C’est-à-dire être une famille d’accueil pour un enfant qui a des parents mais qui n’ont pas la possibilité de l’éduquer. Dans ce cas la famille d’accueil prend en charge l’enfant chez elle moyennant rémunération de l’état d’Israël et s’occupe de lui. L’enfant n’est pas déconnecté totalement de ses parents biologiques. Cela dépend bien sûr du cas spécifique. Cette procédure est beaucoup moins longue et moins complexe que l’adoption. Dans certains cas, l’enfant qui est placé en famille d’accueil pourra être adopté après un ou deux ans.
Des associations désignées par l’état d’Israël sont responsables de ce type de demande. par exemple Summit Institute : https://www.summit.org.il/foster
Est-il autorisé d’utiliser un préservatif ?
Réponse: Cela dépend du but de l’utilisation. Si l’intention est de l’utiliser comme moyen de contraception cela est unanimement interdit par tous les décisionnaires rabbiniques car l’épanchement séminal volontaire en dehors des voies vaginales est considéré par le judaïsme comme un acte interdit (Choulkhan Aroukh, Even ha Ezer, 23-1). La genèse (chap.38, 6-10) nous décrit : “Alors Yéhouda dit à Onan son fils : épouse la femme de ton frère en vertu de la loi du lévirat afin de constituer une postérité à ton frère ; Onan comprit que cette postérité ne serait pas la sienne. Alors chaque fois qu’il approchait la femme de son frère, il détruisait sa semence à terre, afin de ne pas donner de postérité à son frère. Sa conduite déplut à Dieu qui le fit mourir de même ». De ce passage biblique, le talmud (Nida 13a) conclu qu’il est interdit de faire couler du sperme en vain. Cette faute est considérée par le Choulkhan Aroukh comme l’une des plus grandes fautes du judaïsme.
Par contre lorsqu’un couple doit faire des traitements de fécondité type insémination artificielle du conjoint ou une fécondation in vitro alors la Halakha exige l’utilisation d’un préservatif stérile dédié spécifiquement au traitement de PMA.
Vous trouverez un article sur le sujet sur notre site: https://www.pouah.fr/spermogramme-et-judaisme/
Je désire prier pour avoir d’autres enfants. Quelles prières sont conseillées ?
Réponse: Nous avons édité un fascicule de prières. Envoyez-nous vos coordonnées mail via ce site afin que nous vous l’envoyions dès que possible.
Vous pouvez bien sur nous communiquer votre prénom et celui de votre maman et nous vous associerons à nos prières
Faites nous parvenir de bonnes nouvelles.
Est-il possible de réduire le nombre de jours précédant le mikvé dans le cas où celui-ci tombe après la période d’ovulation et de ce fait ne permet pas la procréation ?
Réponse: Après en avoir discuté avec les grands décisionnaires rabbiniques la réponse est unanime: Il n’est pas possible de réduire les 7 jours que l’on appelle “les jours de propreté”. Ce principe de 7 jours a été fixé déja à l’époque du talmud et il est considéré comme une loi de base connue et reconnue par tous. Alors comment faire lorsque l’ovulation tombe toujours avant le mikvé?
Il faut distinguer deux cas de figure:
- Parfois ce n’est pas l’ovulation qui est précoce mais le mikvé qui est retardé, c’est à dire que la femme va se tremper au 15e jour du cycle (par exemple). Dans ce cas il faut analyser la raison: Peut-être que cette femme ne connait pas les lois de nida et qu’elle repousse le mikvé par excès de zèle, peut-être que le flux est trop long et qu’il faut le réduire par des traitements classiques ou à base de plantes.
- Si c’est l’ovulation qui est précoce, il est possible de la décaler par traitements classiques et si malgré tous ces efforts la situation ne change pas, seule l’insémination sera possible mais pour cela il faudra avoir une autorisation rabbinique et une supervision rabbinique des traitements effectués dans le laboratoire. Une supervision rabbinique des traitements est possible en Israël et aussi en France dans certains laboratoires. Avant de faire quoi que ce soit je propose à tous les couples concernés par le problème de se mettre en contact avec notre institut, l’Institut Pouah, afin de vérifier ensemble, les différentes possibilités car chaque cas est un cas particulier.
Vous pouvez lire sur notre site un article du Dr Hava-Yael Schreiber https://www.pouah.fr/les-aspects-medicaux-de-linfertilite-halakhique/
Réponse: Selon le judaïsme, il n’y a pas problème fondamental par le fait qu’une femme célibataire congèle ses ovocytes et préserve sa fécondité. Nous pensons même qu’à partir de 33 ans que cela est judicieux car cela lui évitera d’être confrontée à une question de don d’ovocyte par la suite, si elle ne se marie pas rapidement. L’âge de 33 ans semble être trop jeune pour se soucier de sa fécondité mais il faut savoir que le potentiel de fécondité d’une femme descend après 35 ans et qu’il n’est plus possible de congeler des ovocytes après 40 ans.
La loi israélienne autorise la préservation de la fécondité. Il est possible de prendre contact à l’Institut Pouah pour prendre conseil et recevoir un accompagnement adapté aux femmes célibataires qui s’intéressent à cette démarche.
L’Institut Pouah propose une surveillance rabbinique de la congélation des ovocytes et une réduction du cout auprès des hôpitaux israéliens.
Réponse: Comme nous l’avons précisé en détail dans un article publié sur ce site, les rabbins ont autorisé la prise de temperature le jour de Chabbat dans le cadre de la réalisation d’un commandemant (Mitsva). Enfanter est une Mitsva, donc prendre sa température est un acte autorisé bien qu’il n’y ait pas de maladie. Il faut rajouter à cela l’opinion de certains rabbins qui considèrent que prendre sa température diffère des autres mesures qui sont interdites le jour de chabbat. En effet, les rabbins ont interdit de prendre des mesures car cela est un acte associé généralement au travail artisanal et au commerce. Prendre la température d’un être humain ne peut pas faire partie de cette catégorie. Dans cette optique, la prise de température est permise même lorsqu’il n’y pas de Mitsva à réaliser ou qu’il n’y a pas de maladie donc aussi pour vérifier le jour de l’ovulation. Cependant il est important de préciser que seule l’utilisation d’un thermomètre au mercure ou à l’alcool est autorisée. Les thermomètres digitaux électroniques sont interdits le jour de Chabbat à moins qu’il y ait danger. https://www.pouah.fr/prendre-la-temperature-dun-enfant-le-jour-de-chabbat/
Réponse: Le créateur a prévu qu’un enfant naisse à la fin du neuvième mois, c’est pour cette raison que les décisionnaires rabbiniques interdisent de provoquer un accouchement avant la date prévue sans indication médical, pour des raisons de confort. L’argument avancé par ces rabbins est que l’accouchement est dangereux. Il est donc interdit à la mère de se mettre dans une situation de danger sans raison particulière. Lorsque l’accouchement vient naturellement alors, nous croyons que D… protège la femme qui est entrain de réalisé une Mitsva. Mais si la femme désire accoucher à une date précise par exemple: pour pouvoir être “dispo” au mariage de sa sœur, cela est interdit. Cependant si un médecin considère qu’il y a le moindre danger pour la mère ou pour l’enfant, et qu’il faille sortir le bébé rapidement, il est autorisé et même obligatoire de provoquer l’accouchement. Si le danger n’est pas imminent il est préférable de provoquer l’accouchement le plus naturellement possible, en commençant par un décollement des membranes (stripping). C’est bien sûr au médecin et à la sage-femme d’évaluer la situation et de choisir la méthode la plus adaptée possible.
Il n’y a aucune objection selon la halakha de prendre une péridurale pour soulager la femme qui accouche. Il est vrai que dans le livre de Béréchit (la Genèse), il est inscrit, après la faute d’Adan et Eve, que les femmes accoucherons dans la douleur. Cependant ce verset n’est pas considéré comme une Mitsva ou une obligation qu’il faille observer. C’est une malédiction et même avec une péridurale, un accouchement n’est pas une partie de plaisir.
Le Rav Burstein, directeur de l’Institut Pouah, répond avec humour aux femmes qui lui posent cette question : «Même si vous ne ressentez aucune souffrance durant l’accouchement, vous vous acquittez de “l’obligation” par la douleur de la piqure».
Beaucoup de femmes refusent la péridurale car elles craignent des effets secondaires possibles. Selon notre avis cette décision doit être prise par la femme selon son désir personnel après avoir pris conseil avec l’anesthésiste.
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